Les 10 mots similaires ou synonymes de morphè

eïdos    0.797543

paractaea    0.745290

covre    0.716798

morphé    0.704089

diaporthaceae    0.695837

cyclocystoidea    0.692167

triafulvène    0.688058

cuboïdale    0.685008

pleouc    0.684439

infestante    0.681841

Les 30 mots analogues ou les synonymes de morphè

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Aristote Pour Aristote, l'essence ou la forme ("eïdos morphè") ne peut exister qu'incarnée dans une matière ("hulé"). Cela le conduit à élaborer .
Hylémorphisme L’hylémorphisme (de "hulè" : matière et "morphè" : forme) est une philosophie développée par Aristote qui considère que tout être (objet ou individu) est composé de manière indissociable d'une matière et d'une forme.
Démocrite Cependant, ces trois caractéristiques de l’atomisme de Démocrite nous sont parvenues par l’intermédiaire de son principal détracteur, Aristote. Dans son ouvrage "Métaphysique", Aristote substitue aux termes initiaux de Démocrite « "rhythmos, diathigè" et "tropè" » les termes de «  "morphè, taxis" et "thésis"  » c’est-à-dire forme, ordre et position. C'est grâce à ce changement de vocabulaire donc de sens qu'Aristote peut ainsi réfuter ensuite la thèse atomiste. Si les atomes ont des formes différentes en restant physiquement indivisibles, ils sont divisibles au moins par la pensée, c'est-à-dire mathématiquement divisibles. Aristote objecte donc que les atomistes ne savent pas distinguer l'indivisibilité, la physique et la mathématique.
Edmund Husserl On pourra se reporter à l'ouvrage de Jacques Derrida "De la Grammatologie" (1967) qui l'évoque dans son chapitre II et dont ces lignes sont inspirées. Il est important de comprendre que la structure "hylè-morphè" recoupant intuitivement le couple conceptuel matière-forme, bien qu'elle soit une composante réelle "reell et non real" du vécu, n'est pas en elle-même une réalité "Realität". Derrida : « Quant à l'objet intentionnel, par exemple le contenu d'une image, il n'appartient réellement "reell" ni au monde ni au vécu ». Est-ce à dire qu'il n'a aucune consistance ? Certes non, il s'agit pour Husserl d'une composante non-réelle du vécu. Son ontologie emprunte un vocabulaire déroutant pour la tradition. La zone du vécu accueille des types de strates hiérarchisées : la réalité, la composante réelle de la structure "hylé-morphé" et la composante non-réelle de l'objet intentionnel. Ici, non-réel n'est aucunement synonyme d'inexistence. Simplement, l'objet intentionnel doit être appréhendé de manière nettement plus subjectiviste que les idéalités objectives platoniciennes.
Aristote Aristote aborde la psychologie dans deux ouvrages, le "De l'âme", qui aborde la question d'un point de vue abstraite et le "Parva Naturalia". La conception aristotélicienne de la psychologie est profondément différente de celle des modernes. Pour lui, la psychologie est la science qui étudie l'âme et ses propriétés. Aristote aborde la psychologie avec une certaine perplexité tant sur la manière de procéder à l'analyse des faits psychologiques, que sur le fait de savoir s'il s'agit d'une science naturelle. Dans "De l’âme", l'étude de l'âme est déjà du domaine de la science naturelle ; dans le "Parties des Animaux", pas entièrement. Un corps est une matière qui possède la vie en puissance. Il n'acquiert la vie réelle qu'à travers l'âme qui lui donne sa structure, son souffle de vie. Selon Aristote, l'âme n'est pas séparée du corps pendant la vie. Elle l'est seulement quand la mort survient et que le corps ne se meut plus. Aristote conçoit l'être vivant comme un corps animé ("empsucha sômata"), c'est-à-dire doté d'une âme — qui se dit "anima" en latin et "psuchè" en grec. Sans l'âme, le corps n'est pas animé, pas vivant. Aristote écrit à ce propos : . Aristote, en opposition aux premiers philosophes, place l'âme rationnelle dans le cœur plutôt que dans le cerveau. Selon lui, l'âme est aussi l'essence ou la forme ("eïdos morphè") des êtres vivants. Elle est le principe dynamique qui les meut et les guide vers leurs fins propres, qui les pousse à réaliser leurs potentialités. Comme tous les êtres vivants ont une âme, il s'ensuit que les animaux et les plantes entrent dans le champ de la psychologie. Toutefois, tous les êtres vivants n'ont pas la même âme ou, plutôt, les âmes ne possèdent pas toutes les mêmes fonctions. L'âme des plantes a seulement une fonction végétative, responsable de la reproduction, celle des animaux possède à la fois des fonctions végétatives et sensitives ; enfin, l'âme des êtres humains possède trois fonctions : végétative, sensitive et intellectuelle. À chacune des trois fonctions de l'âme correspond une faculté. À la fonction végétative que l'on rencontre chez tous les vivants, correspond la faculté de nutrition car la nourriture en tant que telle est nécessairement liée aux êtres vivants ; à la fonction sensible correspond la perception ; à la fonction intellectuelle correspond l'esprit ou la raison ("nous") c'est-à-dire ("De l’âme" III 4, 429a99-10). L'esprit se situe à un niveau de généralité plus élevé que la perception et peut atteindre la structure abstraite de ce qui est étudié. À ces trois fonctions, Aristote ajoute le désir, qui permet de comprendre pourquoi un être animé engage une action en vue d'un but. Il suppose, par exemple, que l'homme désire comprendre.